PRIX DE L'ESSENCE : LE CRDAT VEUT INTERVENIR


Compte tenu que la région est grande et la population dispersée, compte tenu d'une économie axée sur l'exportation des matières premières majoritairement transportées par camion, l'augmentation du prix de l'essence a des répercussions négatives très importantes sur l'économie régionale. Préoccupé par l'augmentation constante du prix de l'essence ces derniers temps, le Conseil régional de développement de l'Abitibi-Témiscamingue s'est penché sur la question du prix de l'essence en région.

Les données recueillies montrent que l'Abitibi-Témiscamingue est désavantagée par rapport aux autres régions du Québec malgré un rabais de 4,65 cents le litre en raison de son statut de région éloignée. En effet, après la région Nord-du-Québec, l'Abitibi-Témiscamingue est la deuxième région au Québec où le prix de l'essence est le plus élevé. Par ailleurs, même en considérant l'augmentation du prix du gros, les frais de transport, la taxe spéciale sur l'essence (provinciale et fédérale), la TVQ et la TPS, il semble qu'il y ait entre 14 et 17 cents le litre inexpliqués sur les 75 cents le litre actuellement chargés à la pompe. Nous savons déjà que l'augmentation du prix de l'essence ne se traduit pas par des profits accrus pour les détaillants.

Le conseil d'administration du CRDAT a convenu de défendre une position régionale devant le MRN-Énergie ainsi que devant la Régie de l'Énergie en regard des impacts négatifs du prix de l'essence sur le développement régional. En ce sens, le CRDAT appuie également la démarche initiée par le ministre Rémy Trudel demandant une enquête à la Régie de l'Énergie.

Source : Isabelle Lessard, Agente de communication