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L’anglicisation du Québec se poursuit
On donne toujours une importance démesurée à l'anglais
COMMUNIQUÉS -  31/08/20

Les trois cofondateurs du Festival du cinéma international en Abitibi Témiscamingue

 

Les organisateurs et cofondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
 

Revivez les moments forts du 38e Festival sur papier glacé ou sur notre site Interne.
L’Office québécois de la langue française publie l’Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal
L’Office québécois de la langue française a présenté le 11 août 2020 les résultats de l’Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal, réalisée par l’Institut de la statistique du Québec.

Cette enquête se penche sur les exigences en matière de langue formulées par les employeurs québécois lors d’un processus d’embauche.

On y observe qu’une forte proportion d’organisations exige ou souhaite des compétences linguistiques particulières au moment du recrutement de nouveaux employés et employées, mais cette proportion varie selon le secteur et la langue concernés. L’étude rend compte des exigences exprimées par un échantillon de 2 460 établissements, représentatif de l’ensemble des 97 528 entreprises québécoises employant 5 personnes et plus, ainsi que des exigences formulées par les 181 municipalités québécoises de plus de 5 000 habitantes et habitants et les 19 arrondissements de Montréal.

Foyer du Théâtre du cuivre

 

Revivez les moments forts du 38e Festival sur papier glacé ou sur notre site Internet.
Les faits saillants de l'enquête:
- La Charte de la langue française confie à l’Office québécois de la langue française la tâche de surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec et d’en faire rapport tous les cinq ans à la ou au ministre responsable de la Langue française. L’Office a également pour mission d’assurer le respect de la Charte et de veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce, des affaires et de l’Administration.

- Ainsi que le démontre l’Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal, 39,8 % des entreprises québécoises ont exigé ou souhaité que la personne embauchée ait des compétences linguistiques en anglais pour le dernier poste pourvu en 2018. Sur l’île de Montréal, ce pourcentage s’élève à 62,9%.

- Pour leur part, 23,5% des municipalités du Québec et des arrondissements de Montréal ont exigé ou souhaité des compétences en français et en anglais ou seulement en anglais à l’embauche. Sur l’île de Montréal, 50,0% des municipalités et des arrondissements ont recherché des personnes ayant des compétences en français et en anglais ou en anglais seulement.

- La nécessité d’effectuer des communications orales à l’intérieur de l’organisation est l’une des raisons évoquées pour exiger ou souhaiter la connaissance d’une langue à l’embauche. Dans l’ensemble du Québec, 48,9% des entreprises ont exigé ou souhaité des compétences en français. Ainsi, 21,2% des entreprises du Québec ont exigé ou souhaité des compétences en anglais pour cette raison. Sur l’île de Montréal, cette proportion s’élève à 41,4%. En ce qui concerne l’ensemble des municipalités et des arrondissements, 7,5% ont exigé ou souhaité que la personne embauchée ait des compétences en anglais pour communiquer oralement à l’intérieur de l’organisme. Sur l’île de Montréal, cette proportion s’élève à 20,0%.

- Plus du quart (27,8%) des entreprises du Québec ont exigé ou souhaité des compétences linguistiques en anglais pour assurer les communications orales à l’extérieur de l’organisation. Cette proportion est de 21,0% pour les municipalités et les arrondissements.

- L’Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal a été produite par l’Institut de la statistique du Québec.

- L’Office a publié le Rapport sur l’évolution de la situation linguistique au Québec en avril 2019. Neuf études ont accompagné la diffusion de ce rapport.


Jacques Matte
 
 

Jacques Matte a tenu à faire trois salutations pendant le repas de fermeture du 38e Festival. Lisez plus de détails sur le 38e Festival dans La Dépêche numéros 79, 80 et 81.
 

Le Bloc Québécois demande que cesse l’anglicisation de Montréal
Le Bloc Québécois s’inquiète des nouvelles données fournies par l’Enquête sur les exigences linguistiques auprès des entreprises, des municipalités et des arrondissements de Montréal menée par l’Institut de la statistique du Québec au profit de l’Office québécois de la langue française, et qui révèle que la proportion des entreprises exigeant des compétences linguistiques en anglais pour l’embauche atteint des sommets au Québec.

Le 31 août dernier, devant le buste du Docteur Camille Laurin, père de la Charte de la langue française située aux angles des rues Sherbrooke et Saint-Urbain à Montréal, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et son porte-parole en matière de Langues officielles, Mario Beaulieu, accompagnés du député de Longueuil-St-Hubert et ancien porte-parole du Mouvement Québec français, Denis Trudel, partagent leur crainte à l’effet que cette tendance menace le droit des Québécois à travailler en français, en particulier à Montréal, et de ce fait la survie même du français comme langue nationale.

Alors que le gouvernement du Québec prépare son plan sur la valorisation de la langue française, le chef du Bloc Québécois et député de Beloeil—Chambly, Yves-François Blanchet, exprime son soutien à l’exercice de renforcement de la Charte de la langue française. Il annonce que son parti ira de nouveau de l’avant avec son propre projet de loi visant à assujettir à la Charte de la langue française du Québec, les entreprises sous juridiction fédérale établies en territoire québécois.

«La langue française est la langue commune et nationale de tous les Québécoises et Québécois. Si les partis fédéraux reconnaissent, comme ils le prétendent, que le Québec forme une nation, alors il serait logique qu’ils reconnaissent que c’est l’Assemblée Nationale du Québec qui a, seule, la légitimité pour légiférer le secteur culturel et la langue sur le territoire du Québec», affirme Yves-François Blanchet. «Les décennies d’hypocrisie doivent cesser avant que Montréal perde sa position de seconde ville française au monde.»

Le projet de loi que déposera le Bloc Québécois, permettra aux milliers de travailleuses et travailleurs qui ne bénéficient pas actuellement de la protection de la Charte de la langue française dans leur milieu de travail, de pouvoir travailler en français au Québec. Il viendra, le cas échéant, soutenir la loi canadienne ce que l’Assemblée nationale aura instauré au Québec.

Le réalisateur André Forcier
 
 

Le réalisateur André Forcier était présent lors du 38e Festival. Plus de détails dans La Dépêche numéros 79 et 80.
 

À la défense des communautés francophones et acadienne
Blanchet a tenu à rappeler que la langue française doit être défendue et respectée sur l’ensemble du territoire canadien et promue partout en Amérique, et que les communautés francophones et acadienne peuvent compter sur le soutien sans équivoque et la collaboration du Bloc Québécois. «À travers les mailles d’un fragile filet de protection du français, on voit bien que l’idéal canadien demeure l’assimilation progressive des francophones au sein de la mer anglaise d’Amérique du Nord. Ça n’arrivera pas!»

«En plus de favoriser constamment l’anglicisation du Québec, le gouvernement fédéral manque lamentablement à ses devoirs et obligations envers les communautés francophones et acadiennes. Les francophones au Canada ont souvent l’impression d’être des citoyens de seconde, comme nous l’avons vu dans la gestion de la pandémie par Ottawa. Le Bloc Québécois est présent pour les appuyer face aux défis immenses qu’ils doivent relever et pour rappeler à l’ordre le gouvernement fédéral», soutient le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles et député de La Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu.

Le chef du Bloc Québécois et Monsieur Jean Johnson, Président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, ont d’ailleurs convenu d’une rencontre prochaine pour faire le point sur les effets de la pandémie sur la francophonie canadienne et envisager les actions communes à venir. De plus, le Bloc Québécois veut se faire promoteur d’une alliance amicale de toutes les communautés francophones d’Amérique.

Mariloup Wolfe en compagnie de l'actrice Jeanne Roux-Côté et de la productrice Annie Blais.
 
 

Mariloup Wolfe en compagnie de l'actrice Jeanne Roux-Côté et de la productrice Annie Blais. Les détails du 38e Festival dans  La Dépêche  numéros 79, 80 et 81.
Le Parti Québécois y va de propositions concrètes et souhaite amorcer le débat sur notre avenir linguistique
Déjà, le 22 juin dernier, le député de Matane - Matapédia, chef parlementaire du Parti Québécois et porte-parole en matière de langue française, Pascal Bérubé, a tenu à réitérer certaines propositions déjà soumises par le Parti Québécois, invitant le gouvernement à s'en saisir pour qu'enfin se tienne le débat qui s'impose.

Le Parti Québécois estime opportun de rappeler ses propositions en matière de langue française:
  • Étudier notre projet de loi no 591, sur l'exigence excessive de l'anglais au travail.
  • Étendre l'application de la loi 101 aux entreprises de 25 à 49 employés, ainsi qu'aux entreprises à charte fédérale.
  • Mettre en vigueur l'article 1 de la loi 104, qui veut que l'État communique uniquement en français avec les personnes morales.
  • Resserrer les politiques linguistiques dans l'Administration publique.
  • Augmenter le financement des cégeps francophones et renoncer au projet d'agrandissement du Collège Dawson, contenu dans le projet de loi 61.
«Bien qu'il ait déjà affirmé qu'il n'avait pas du tout l'intention de rouvrir la loi 101, personne ne critiquerait le gouvernement de la CAQ s'il décidait de faire volte-face dans ce dossier. En mettant en avant les mesures que nous proposons, il ferait enfin la démonstration du nationalisme qu'il prétend exercer. Ces propositions sont les nôtres, mais nous les lui offrons avec plaisir!», a assuré Pascal Bérubé.

C'est dans un sincère esprit de collaboration que s'exprime le chef parlementaire du Parti Québécois. C'est, pour lui, une question qui dépasse largement l'intérêt partisan. «Chaque jour, il devient de plus en plus évident qu'un renforcement de la loi 101 est urgent et nécessaire; il suffit de voir l'anglicisation accélérée sur l'île de Montréal et à Laval. Ensemble, nous devons affirmer haut et fort qu'au Québec, le français est la langue normale et habituelle pour le travail, l'enseignement, les communications, le commerce et les affaires. Nous devons affirmer avec fierté notre droit de vivre en français, car c'est ce qui nous distingue en premier lieu.»

Le député de Matane-Matapédia garde espoir que la CAQ se décide à agir, même si les derniers jours donnent plutôt l'impression qu'elle se soucie bien peu de notre langue commune. «Le projet de loi 61 qu'a présenté le gouvernement est essentiellement affairiste; aucun cégep francophone n'en bénéficiera, alors qu'on a de grands projets pour le Collège Dawson, anglophone. Cette logique menace la présence, la vigueur et la pérennité du français au Québec; il faut à tout prix changer d'approche!», a-t-il insisté.

Pascal Bérubé a par ailleurs tenu à rappeler au gouvernement que le 19 février dernier, tous les parlementaires – à l'exception des libéraux – ont appuyé une motion du Parti Québécois faisant mention de l'importance d'affirmer et de renforcer l'usage du français au Québec. «Il doit maintenant respecter son engagement, se tenir debout et passer de la parole aux actes, a-t-il dit; nous avons assez attendu!»

«Pour nous, pour le Parti Québécois, le français est un enjeu fondamental. Toute l'année, et encore plus à l'approche de notre fête nationale. Notre langue, c'est la première composante de notre identité. C'est par elle que s'expriment notre culture, nos traditions, notre appartenance à ce territoire et la description colorée que nous en faisons. Notre histoire a été écrite en français; nous devons nous assurer qu'il en sera de même pour notre avenir», conclut Pascal Bérubé.

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L'actrice Rose-Marie Perreault dans Une manière de vivre.
 
 

Rose-Marie Perreault dans Une manière de vivre tourné à Radisson, Montréal et Val-d’Or.
 
Infraction à la Charte de la langue française
L'entreprise Imperial Caviar & Seafood est déclarée coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 18 octobre 2019, l'entreprise 9249-0697 Québec inc. (Imperial Caviar & Seafood) a été déclarée coupable d'une infraction à l'article 52 de la Charte de la langue française.

L'entreprise s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise, située au 78, boulevard Brunswick, à Dollard-Des Ormeaux, d'avoir un site Web (www.caviarkelp.com) dont le contenu n'était pas en français.

L'infraction a été constatée le 24 novembre 2016.

 


Réservoir de Kim St-Pierre.
 
 

Le long métrage Réservoir  de Kim St-Pierre.
 

Infraction à la Charte de la langue française
L'entreprise Camelot Fabrics est déclarée coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 16 décembre 2019, l'entreprise Textiles Eugene (2003) inc. (Camelot Fabrics) a été déclarée coupable d'une infraction à l'article 52 de la Charte de la langue française.

L'entreprise s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise, située au 1391, rue Saint-Amour, à Saint-Laurent, d'avoir un site Web (www.camelotfabrics.com) dont le contenu n'était pas en français.

L'infraction a été constatée le 27 août 2018.

 


Le long métrage Mais vous êtes fous
 
 

Le long métrage Mais vous êtes fous d’Audrey Diwan.
 

Infraction à la Charte de la langue française
L'entreprise Denim Kings est déclarée coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 15 novembre 2019, l'entreprise 6769233 Canada inc. (Denim Kings) a été déclarée coupable d'une infraction à l'article 52 de la Charte de la langue française.

L'entreprise s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise, située au 8575, boulevard Saint-Laurent, à Montréal, d'avoir un site Web (www.denimkings.com) dont le contenu n'était pas en français.

L'infraction a été constatée le 13 septembre 2018.

 


Les misérables : en première québécoise à Rouyn-Noranda.
 
 

Les misérables: film déjà primé présenté en première québécoise à Rouyn-Noranda.
 

Infraction à la Charte de la langue française
Le Marché Fu Tai est déclaré coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 6 janvier 2020, l'entreprise 7209207 Canada inc. (Marché Fu Tai) a été déclarée coupable d'une infraction à l'article 51 de la Charte de la langue française.

L'entreprise s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise d'avoir mis en vente plusieurs produits dont les inscriptions n'étaient pas rédigées en français.

L'infraction a été constatée le 4 décembre 2018 au 6700, chemin de la Côte-des-Neiges, à Montréal.

 


Le 38e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
 
 

Revivez toute l'atmosphère du 38e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue avec notre compte rendu au jour le jour.
 

Infraction à la Charte de la langue française
Distribution Yeux-aux-murs inc. plaide coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 13 février 2020, l'entreprise Distribution Yeux-aux-murs inc. a plaidé coupable d'une infraction à l'article 52 de la Charte de la langue française.

L'entreprise s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise, située au 6005, boulevard Thimens, à Saint-Laurent, d'avoir un site Web (www.eyesonwalls.com) dont le contenu n'était pas en français.

L'infraction a été constatée le 28 octobre 2018.


 

Jean-Marc Vallée réalisateur
 
 

Le réalisateur Jean-Marc Vallée était de retour au 38e Festival. Lisez les détails sur papier glacé dans La Dépêche numéro 80.
 
Infraction à la Charte de la langue française
La Compagnie Paul Moteur plaide coupable
L'Office québécois de la langue française annonce que, le 10 décembre 2019, la Compagnie Paul Moteur a plaidé coupable d'une infraction à l'article 63 de la Charte de la langue française.

L'entreprise, située au 4009, rue de Verdun, à Verdun, s'est vu imposer une amende de 1 500 $.

Il était reproché à cette entreprise, qui possède un nom en français, d'afficher un nom uniquement dans une autre langue que le français, à savoir «Paul Motor Company». L'infraction a été constatée le 28 novembre 2016.

La Dépêche numéro 80Revoyez en photos et en textes des moments remarquables de l'édition 2019 du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue dans La Dépêche numéro 80. Plus particulièrement, revivez en détail le Brunch-conférence organisé par le Festival où le réalisateur Jean-Marc Vallée a captivé plus de 300 personnes: c’était C.R.A.Z.Y.

Aussi en détail, la présence de Fanny Mallette à Rouyn-Noranda: ville des grandes premières pour l'actrice et la réalisatrice.

À signaler également, le retour de l'acteur français Damien Bonnard pour une deuxième année consécutive. À lire sur papier glacé, élément par élément, dans La Dépêche numéro 80.

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