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Le rouge et le bleu

Parmi toutes les entrevues publiées par La Dépêche, celle de Guy St-Julien Le rouge et le bleu fut sans aucun doute une des plus appréciée de nos lecteurs. Depuis sa publication, bien des choses se sont passées. L'aéroport de Val-d'Or a été privatisé. La Cour Suprême a rendu son jugement sur les règles de sécession du Québec. Les quotas de coupures pour les chômeurs ont fait les manchettes (voir la sous-section Archives dans la section Économie de La Dépêche Édition Internet). Et le député St-Julien n'a pas résisté à la nouvelle vague bloquiste de 2004. La Dépêche vous propose ici quelques extraits de cette entrevue réalisée quelques mois après l'élection générale fédérale ayant permis le retour du populaire député sous la bannière libérale.

Franc, simple et direct. La couleur de son parti a changé, mais son style non. Dans cette entrevue, St-Julien se révèle fidèle à lui-même. L'aéroport, le «Plan B» et Bernard Deshaie ne sont que quelques sujets qui furent abordés dans cette entrevue exclusive quelques jours avant la reprise parlementaire en octobre 1997. Nous sommes lundi matin au 4e étage de La Place du Québec à Val-d'Or. Guy St-Julien revient d'une tournée de son immense comté. Avec ses 802 000 km2, 68 villages et villes, le comté d'Abitibi est trop vaste pour un seul député se plaît-il à me dire: «Je ne me plains pas. Mais c'est plus exigeant.» St-Julien souhaiterait voir son comté divisé en trois secteurs: «C'est trop pour un seul député. C'est illogique à cause des distances.» Quelques instants avant d'entrer dans son bureau, St-Julien s'affairait à régler les problèmes d'un autre de ses concitoyens. Il est conscient que son style plaît à l'électorat. Un style qui place l'intérêt des contribuables de sa circonscription en haut de l'échelle. Un style ou la couleur politique n'a pas d'importance. À ce sujet, il aime bien dire qu'il n'y a aucune affiche partisane dans son bureau: «Quand tu rentres dans mon bureau, il est interdit d'avoir une photo partisane. C'est ma force.» Qu'on soit rouge ou bleu, on est le bienvenu chez St-Julien. Ce n'est pas très surprenant quand on pense à son changement récent d'allégence politique.

L'entrevue proprement dite n'est pas encore commencée que le téléphone sonne. C'est Pierre Corbeil qui l'appelle pour le persuader de l'appuyer dans ses démarches pour acquérir l'aéroport de Val-d'Or. Avec sincérité, le «nouveau» député d'Abitibi lui expose les raisons de ses réticences. Il craint que l'aéroport ne soit pas rentable et que ce soit les contribuables de Val-d'Or qui se retrouvent en bout de ligne seuls pour payer la facture.

Lisez le texte intégral de cette entrevue en vous procurant La Dépêche numéro 2. Pour recevoir des numéros souvenir de La Dépêche ou pour vous abonner, consultez notre section Abonnement. Consultez notre section Points de vente pour savoir où vous procurer le numéro de La Dépêche présentement en kiosque.