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Le CTRI du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
cité en exemple

(14/11/03) Dans son récent rapport annuel, la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), une société pancanadienne indépendante axée sur la recherche et le développement technologique de calibre international, s'est penchée sur d'impressionnants résultats obtenus par le CTRI.

Dirigé par Madame Johanne Morasse, le Centre technologique des résidus industriels (CTRI) effectue depuis plusieurs années de la recherche autour d'huiles essentielles, la mouka. Le rapport annuel y mentionne les travaux financés notamment par la FCI et visant la fabrication d'antibiotiques naturels, prélevés à partir de cette mouka, en vue de les inoculer à du bétail. Cette substance est tirée des résidus de conifères sur les sites de coupes forestières. Les vitamines et protéines qui y sont renfermées peuvent également servir à l'alimentation animale à un coût compétitif de façon à répondre à des normes de qualité supérieure.

Rattaché au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, le CTRI effectue diverses recherches appliquées reliées à la valorisation de résidus industriels issus d'activités minières, forestières et agricoles. La qualité de ses recherches sur la mouka a aussi été soulignée au cours de l'hiver dernier dans la revue Découvrir, un magazine bimestriel de vulgarisation scientifique publié par l'ACFAS, l'Association francophone pour le savoir.

«Maintenant que nous savons que ces huiles essentielles fonctionnent dans le cas de certaines bactéries, nous devrons trouver la meilleure façon de les appliquer», déclarait Madame Morasse à la FCI. La Fondation s'intéresse d'ailleurs depuis un certain temps aux travaux de Madame Morasse. Déjà, en octobre 2000, la Fondation contribuait financièrement au démarrage de certaines recherches du CTRI dans le domaine de la biomasse forestière. Cette reconnaissance à même le rapport annuel de la FCI constitue ainsi un appui supplémentaire face aux travaux de Madame Morasse et de son équipe.

Source: Louis Paré, Agent d'information