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Objectif Bagdad
Les États-Unis à la reconquête de l'Irak

(20/03/03) Washington a résolument lancé l'assaut contre l'Irak ce jeudi 20 mars 2003 après avoir tenté d'atteindre Saddam Hussein par des bombardements sur Bagdad la veille. Pour le directeur exécutif d'Alternatives, M. Pierre Beaudet, cette action des États-Unis se fait au mépris de la grande majorité des pays et des populations dans le monde. Nous vous présentons ici ses réflexions sur la situation actuelle et sur la suite des choses.

Selon le Président Bush, il s'agit d'une lutte «pour une Irak libre et pacifique». Pas question pour les États-Unis de «déterminer la composition du nouveau gouvernement irakien, car ce choix appartient au peuple», a déclaré le président américain le 26 février dernier lors de son allocution devant le «American Entreprise Institute». Mais ces affirmations semblent à des années-lumière des plans préparés par l'administration pour gérer l'Irak après Saddam.

Le plan de match: une occupation de longue durée

Lors d'une session du comité sénatorial sur les forces armées le 12 février dernier, les intentions américaines sur l'Irak ont été en effet rendues plus claires. Le principal témoin de l'armée américaine, le général Eric Shinseki, l'a dit sans ambages: «la gestion de l'après-saddam exigera la présence à long terme de plusieurs centaines de milliers de militaires américains.» Le jour précédent devant le comité sénatorial sur les relations étrangères, le sous-ministre de la défense, Donald Feith, déclarait pour sa part que les États-Unis allaient «encourager la participation des partenaires dans la gestion de l'Irak, mais au bout de la ligne, ce sera le général Tom Franks, le commandant suprême de l'armée américaine sur place, qui sera le maître d'oeuvre».

Le plan américain prévoit la nomination auprès du général Franks d'un «conseiller» irakien, mais celui-ci précise Feith «n'aura pas de pouvoir décisionnel». Les structures du gouvernement actuel, «à part les proches de Saddam, resteraient en place pour exécuter les ordres», a précisé le sous-ministre. Selon Marc Grossman, un autre responsable du ministère de la défense américain, «il faudra deux, peut-être cinq ans, avant que l'Irak ne retrouve le chemin de la paix et pendant ce temps, un pouvoir militaire substantiel sera essentiel pour maintenir l'ordre». D'après le Washington Post, le général Franks mettra en place une commission pour rédiger une nouvelle constitution irakienne, mais cela ne sera pas selon un mode démocratique «comme on le connaît aux États-Unis». Les États-Unis voudraient maintenir, via un gouvernement proclamé plutôt qu'élu, une «situation stable».

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