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L'exode massif des Témiscabitibiens
n'aide en rien la crise à Montréal

(24/02/03) Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s'inquiète du sort qui attend les centaines de personnes délogées de leur logement par la reprise de logement à Montréal. À partir des cas compilés par plusieurs comités logement, on constate que les reprises de logement sont abondantes aux endroits en voie de gentrification et que les locataires visés paient de bas loyer et occupent leur logement depuis une longue période. La reprise de logement permet à un propriétaire de déloger un locataire pour se loger lui-même, un ascendants direct, un descendant direct ou une personne dont il est le principal soutien. La palme des reprises revient à la Petite-Patrie (82 cas compilés) et au Plateau Mont-Royal (81). Le phénomène prend cependant de l'ampleur dans des quartiers tels Rosemont (38), Hochelaga-Maisonneuve (29), Verdun (28) et Villeray (28). "La reprise de logement est un outil privilégié pour se débarrasser d'un locataire qui paie un bas loyer", se désole André Trépanier du RCLALQ. En moyenne ces locataires paient un loyer de 464 dollars par mois et plus de 86% d'entre eux ont un loyer mensuel inférieur à 600 dollars. Un des autres faits saillants de ces compilations démontre que les locataires visés par les reprises occupent en moyenne leur logement depuis 10,3 ans. "En plus de la difficulté de se retrouver un autre logement à un prix raisonnable, la reprise de logement signifie souvent le départ d'un quartier où on est enraciné et jamais l'indemnité offerte par la Régie du logement ne remplacera le logement perdu", s'attriste Claudine Desforges du Comité logement Plateau Mont-Royal.

Dans son numéro 33, La Dépêche vous propose un grand dossier sur l'Abitibi-Témiscamingue face à son dépeuplement. Faite le point sur ce sujet d'actualité en lisant les reportages SADC de la Vallée-de-l'Or: susciter le goût de bâtir chez-nous et L'Abitibi-Témiscamingue ne se laissera pas «dépeupler»: une question de volonté. Voyez également en exclusivité une compilation de la population de 1871 à 2001. Et toujours dans le cadre de ce grand dossier, ne manquez pas l'éditorial Dépeuplement: certains sont résignés, d'autres pas et la caricature de La Dépêche illustrée.

La Dépêche est disponible en kiosque au prix ultracompétitif de 2,18 $. Imprimée en couleurs et sur papier glacé, La Dépêche est fière d'être depuis plus de cinq ans un des magazines les moins chers sur le marché. Pour savoir où vous procurer le numéro de La Dépêche présentement en kiosque, consultez notre section POINTS DE VENTE.

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