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Le Festival prépare la relève du cinéma québécois

(02/11/01) Si le Festival a contribué à la réalisation de la série L'OR, il se préoccupe également de la relève cinématographique du Québec. D'où cette initiative de LA RELÈVE RÉALISE qui encourage la création dans la région en mettant en contact de jeunes étudiants de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue avec des réalisateurs professionnels. Philippe Falardeau, Louis Bélanger et Robert Morin ont supervisé trois groupes d'étudiants qui devaient tourner un film de cinq minutes sous le thème des 20 ans. Les cinéphiles ont pu voir dimanche soir les résultats de cette rencontre de générations et constater qu'il y a une relève de talent qui se prépare.

Une programmation belge spécialement conçue pour le Festival

M. Philippe Moins, un spécialiste du cinéma d'animation et directeur du Festival du dessin animé et du film d'animation de Bruxelles, devait faire le lancement d'un ouvrage sur le cinéma d'animation de Wallonie et de Bruxelles dont la notoriété est internationale. Retenu chez lui pour des raisons de santé, il a quand même concocté une programmation belge spécialement pour les festivaliers de Rouyn-Noranda avec, entre autres, BERNOLS FAMILI, prix du meilleur film pour l'enfance et la jeunesse (Namur 1996), PIC PIC ANDRÉ SHOOW, prix des affaires économiques+meilleur film d'animation (Bruxelles 1989) et en 1re nord-américaine BOSNA AIRLINES.

Des invités internationaux

En après midi, le réalisateur américain, Bill Plympton, présentait son court métrage EAT qui a déjà obtenu le prix Canal + du meilleur court métrage à Cannes en 2001. Pour Plympton, le Festival de Rouyn-Noranda est le plus beau festival et il demeure présent pour nous présenter mardi un deuxième chef d'oeuvre, MUTANT ALIENS (Grand prix du long métrage, Annecy 2001). De France, le réalisateur Denis Dercourt est venu nous présenter son film LISE ET ANDRÉ (prix du public, Saint-Jean-de-Luz 2000). Il s'agit de l'histoire d'une mère célibataire qui arrondit ses revenus en monnayant des caprices sexuels et qui va changer la vie d'un prêtre souffreteux, bougon et amer. Le réalisateur a avoué qu'il s'agissait d'un film difficile à faire mais nécessaire. Il était accompagné par Isabelle Candelier qui a remporté le prix de l'interprétation féminine à Saint-Jean-de-Luz 2000.

SOURCES: Louis Dallaire, Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (819) 762-9808
Alain Aylwin, La Dépêche, le magazine de l'Abitibi-Témiscamingue, fier de couvrir le Festival pour une 5e année consécutive. (819) 764-4953