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Le Festival du cinéma      international
      en Abitibi-Témiscamingue
      La recette secrète III
      
(22/10/00) Quelle est la recette secrète de ce péché      mignon pour cinéphile?
      
Par Danièle Laforce
      
Année après année, tous les ingrédients      doivent être présents parce que rien n'est gagné      d'avance. Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue      a acquis ses lettres de noblesse certes mais l'événement      demeure hors des marchés, plus naturellement concentrés      dans les grands centres.
      
«C'est un détournement culturel qu'on fait»,      explique Jacques Matte. Personne ne s'étonne qu'une manifestation      culturelle de ce genre soit proposée à Montréal,      mais que ça se vive annuellement en région, c'est      hors du commun. «Même Québec n'est pas dans      le circuit à l'heure actuelle»,  poursuit-il, sinon      par la présence du Festival des films du monde de Montréal      dans la vieille capitale pendant quelques jours. « Les      gens de Québec trippent sur notre festival. Ils ont un      projet pour mars ou avril et j'ai su qu'il s'inspiraient du modèle      abitibien. » Ils ne seront pas les premiers. Les villes      de Sudbury et Baie-Comeau ont elles aussi profité de l'expertise      abitibienne pour créer leur événement cinématographique.
      
Cet extrait est tiré d'un reportage publié      dans La Dépêche no18 au mois d'octobre 1999.