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Le Festival du cinéma international
en Abitibi-Témiscamingue

La recette secrète II

(21/10/00) Quelle est la recette secrète de ce péché mignon pour cinéphile?

Par Danièle Laforce

«Les cinq premières années, poursuit-il, on a fait beaucoup d'exploration. On a tenté des expériences plus ou moins heureuses parce qu'on ne savait pas comment vendre la région, comment accueillir des gens, recevoir des vedettes, comment les approcher surtout. Comment créer des liens avec les commanditaires, connaître les goûts du public.» Bref, la recette gagnante du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue n'était pas écrite quelque part dans un cahier. Les chefs en ont fait des essais avant de pouvoir dire : et que c'est bon!

La recette selon St-Jacques

À l'aube de la 19e édition, Jacques Matte connaît les ingrédients indispensables à la réussite d'un événement d'envergure comme le Festival. Il les livrent prestement en ajoutant que c'est presque chrétien ce qu'il va raconter. Pour réussir un Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, il faut, selon lui : «de la persévérance, de l'optimisme, l'esprit d'équipe, du front tout le tour de la tête, réaliser ses rêves. Mélanger avec un peu d'innocence, de naïveté et beaucoup de travail. Le tout doit être assaisonné de spectateurs bien intentionnés, supporté par des bénévoles dévoués.» Et sur ces derniers mots, il éclate d'un rire franc, comme on en entend souvent dans les bureaux du Festival.