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Souveraineté alimentaire
Accueil positif de la politique annoncée par François Gendron
COMMUNIQUÉS DE PRESSE  -  18/05/13

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
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C'est en présence de plusieurs partenaires du secteur bioalimentaire que la première ministre du Québec, Pauline Marois, et le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, François Gendron, ont dévoilé la première Politique de souveraineté alimentaire du Québec le 16 mai dernier.

Le gouvernement du Québec dévoile la Politique de souveraineté alimentaire
«Aujourd'hui [16 mai 2013] sont réunis le gouvernement, le secteur de la production agricole et le secteur alimentaire. Je souhaite qu'ensemble, nous travaillions pour qu'au moins 50% des produits consommés par les Québécois soient des produits de chez nous. C'est toute l'économie du Québec qui y gagnera», a déclaré la première ministre.

Pour Mme Marois, le concept de souveraineté alimentaire est bien adapté à la réalité québécoise. «Nous lui avons donné une couleur reflétant les aspirations et les attentes des artisans de notre secteur bioalimentaire. Pour nous, pour le Québec, la souveraineté alimentaire, c'est d'abord la capacité de l'État québécois à définir sa propre politique agricole et alimentaire suivant les intérêts de sa population. La souveraineté alimentaire privilégie la production locale ainsi que l'accès à la terre et aux ressources pour y parvenir, sans exclure les échanges et les exportations», a-t-elle ajouté.

La Politique de souveraineté alimentaire s'articule autour de quatre axes : l'identité des aliments du Québec, l'occupation dynamique du territoire, la valorisation du potentiel économique du secteur et le développement durable. Elle vise à atteindre trois grands objectifs:

  • assurer à l'ensemble des Québécois un approvisionnement en aliments de qualité, à juste prix et bons pour leur santé;
  • accroître la proportion d'aliments du Québec consommée par les Québécois;
  • développer un secteur bioalimentaire prospère, rémunérateur, générateur d'emplois, respectueux de l'environnement et contribuant à l'occupation dynamique du territoire québécois.

«Après des années d'attente et de réflexion, je suis extrêmement fier de passer à l'action en dévoilant la Politique de souveraineté alimentaire. Aujourd'hui, nous n'atteignons pas la ligne d'arrivée; nous amorçons une démarche qui donnera un nouveau souffle au secteur bioalimentaire. Cette nouvelle ère s'annonce emballante et porteuse pour notre avenir collectif. Les Québécois auront l'occasion de participer en posant des gestes concrets, comme celui de privilégier l'achat de produits alimentaires d'ici. Ils contribueront ainsi à l'économie du Québec et s'assureront du même coup de consommer des produits de qualité», a expliqué le ministre Gendron.

Le secteur bioalimentaire est omniprésent et représente un apport économique considérable. Il compte pour 7% du PIB total du Québec et génère quelque 475 000 emplois, soit 12% de tous les emplois au Québec. Le secteur est présent dans toutes les régions et constitue un levier de premier ordre pour plusieurs d'entre elles. En effet, au moins 10% des emplois dans 14 des 17 régions lui sont attribuables.

Pour plus d'information sur la Politique de souveraineté alimentaire, nous vous invitons à consulter régulièrement le site Internet du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (www.mapaq.gouv.qc.ca/PolitiqueSA), ou encore à suivre le Ministère sur Twitter (https://twitter.com/mapaquebec).

Saviez-vous que…
- Le Québec compte pas moins de 66 500 établissements liés au bioalimentaire, soit 29 000 exploitations agricoles, plus de 2 000 entreprises de transformation alimentaire et environ 35 000 points de vente au détail ou restaurants.
 
- Dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, l’industrie bioalimentaire fait travailler 8 500 personnes et génère un PIB de 220 millions de dollars.



BERNARD FLEBUS
 
 

Découvrez Bernard Flebus l'immigrant, l'homme d'affaires et le maire dans une entrevue exclusive à lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Des actions concrètes pour préserver la zone agricole
Dans la foulée du lancement de la Politique de souveraineté alimentaire, la première ministre du Québec, Pauline Marois, et le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, François Gendron, annoncent une série d'actions afin de préserver la zone agricole.

Plus précisément, ces actions auront pour objectifs de garantir l'intégrité du territoire agricole pour les générations futures, d'assurer l'accessibilité des terres aux entreprises agricoles et à la relève ainsi que de favoriser une utilisation optimale et durable du territoire et des ressources.

«Notre intention est de maintenir et, surtout, de renforcer notre régime de protection des terres agricoles mis en place par le Parti Québécois il y a déjà 35 ans. La Politique de souveraineté alimentaire que nous venons d'adopter proclame haut et fort que la zone agricole est un patrimoine collectif à protéger. Elle porte l'empreinte de nos traditions, de notre histoire et de notre identité. C'est notre devoir de la préserver et de s'assurer que nos enfants et nos petits-enfants puissent en profiter et la faire prospérer à leur tour», a indiqué la première ministre.

D'ici juin, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation entend déposer deux projets de loi modifiant la Loi sur l'acquisition de terres agricoles par des non-résidents et la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. Ces modifications, si elles sont entérinées par les partis d'opposition, permettront de resserrer les critères d'accès et de nous prémunir contre d'éventuelles hausses de prix des terres que pourraient provoquer des demandes d'acquisition de terres agricoles par des intérêts étrangers. D'autres modifications pourraient aussi mieux protéger les terres agricoles de l'étalement urbain, favoriser leur mise en valeur et simplifier certains aspects d'ordre administratif.

En plus des modifications législatives proposées, le gouvernement souhaite étendre l'application des plans de développement de la zone agricole (PDZA) à l'ensemble des MRC afin de favoriser une utilisation optimale et durable du territoire. Le meilleur moyen de préserver le patrimoine collectif que constitue le territoire agricole est en effet de l'utiliser à son plein potentiel.

«Bien que le phénomène de spéculation et d'accaparement des terres demeure marginal encore aujourd'hui, on ne peut se permettre de rester inactifs devant l'intérêt manifesté par les investisseurs pour cette ressource. Notre zone agricole ne couvre que 4% du territoire et seulement la moitié de cette zone est propice à l'agriculture; il faut donc prendre tous les moyens nécessaires pour nous assurer de demeurer propriétaires de nos terres. Puisque notre démarche implique des modifications législatives, il faut maintenant espérer que nous pourrons compter sur l'appui des partis d'opposition», a ajouté le ministre François Gendron.


LACTOSERUM
 
 

La Vache à Maillotte a investi un million de dollars dans une usine de conversion d’énergie visant à réduire ses frais de chauffage, mais surtout, les gaz à effet de serre. À lire dans La Dépêche numéro 56.
  
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Adoption d’une stratégie d’achat local pour le réseau public
Par ailleurs, toujours dans la foulée du lancement de la Politique de souveraineté alimentaire, la première ministre du Québec, Pauline Marois, et le vice‑premier ministre et ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, François Gendron, confirment la mise en œuvre d’une stratégie d’achat local propre aux établissements publics, et ce, d’ici décembre 2013.

«Emprunter la voie de la souveraineté alimentaire, c’est se doter d’outils qui permettront aux entreprises bioalimentaires québécoises d’accroître leur place au sein du secteur institutionnel. Par cette stratégie d’achat local, elles pourront assurer pleinement l’approvisionnement de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos garderies et des autres organismes gouvernementaux de façon à répondre aux attentes des consommateurs», a indiqué la première ministre.

En collaboration avec les acteurs de l’industrie bioalimentaire québécoise, la stratégie d’achat local visera à accroître la place des aliments d’ici dans les établissements institutionnels québécois. Pour ce faire, le Ministère s’attaquera à quatre fronts, soit: la distribution, la formation, les liens d’affaires et les appels d’offres dans le secteur public.

Plus particulièrement, la stratégie visera à faire valoir aux partenaires privilégiés que sont les distributeurs que l’offre bioalimentaire d’ici est diversifiée et qu’elle répond à des normes de qualité et de salubrité élevées. De cette façon, le gouvernement pourra les inciter à mettre en valeur les produits du Québec auprès des acheteurs du secteur institutionnel. La stratégie aura également pour objectifs de former et d’outiller les entreprises bioalimentaires québécoises pour qu’elles puissent accéder au réseau des établissements publics, notamment par des séminaires et un accompagnement personnalisé.

La stratégie cible aussi la création et le rapprochement des liens d’affaires entre les entreprises bioalimentaires, les distributeurs et les responsables des achats dans le secteur institutionnel. Enfin, le gouvernement accélérera ses travaux sur l’ajout possible de nouveaux critères dans les appels d’offres publics, notamment à l’égard du développement durable.

«Nous comptons faire tout ce qui est en notre pouvoir, dans le respect des accords sur le commerce auxquels participe le Québec, pour que tous les citoyens qui fréquentent nos établissements publics puissent bénéficier de la grande diversité et de la qualité des aliments d’ici. Comme je l’ai déjà dit, s’approvisionner en produits d’ici, c’est avant tout se choisir comme société», a conclu le ministre Gendron.


François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

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Les entreprises serricoles québécoises bénéficieront de tarifs d'électricité adaptés
L'accès à des tarifs d'électricité adaptés pour appuyer le développement du secteur serricole a été annoncé par la première ministre du Québec, Pauline Marois. Cette annonce a été faite lors du dévoilement de la Politique de souveraineté alimentaire devant plusieurs représentants du secteur bioalimentaire.

«Ces tarifs d'électricité permettront aux exploitations serricoles québécoises de réduire leurs coûts énergétiques et ainsi d'améliorer leur compétitivité, tout en contribuant au développement durable. Ce soutien cadre parfaitement avec les objectifs de la Politique de souveraineté alimentaire, qui consiste à privilégier la production locale pour nourrir la population et rendre les produits disponibles à l'année. Concrètement, cette aide ciblée permettra aux produits serricoles québécois de prendre davantage leur place sur les tablettes de nos épiceries. Je l'ai souvent répété, je veux que nos surplus énergétiques servent à créer de la richesse, et c'est exactement ce que nous faisons aujourd'hui», a expliqué la première ministre.

La problématique énergétique à laquelle font face les serriculteurs est double: un besoin d'énergie pour le chauffage et un besoin d'électricité pour la photosynthèse (éclairage).

Énergie pour le chauffage
La production serricole en climat nordique engendre des coûts d'énergie plus élevés par rapport aux concurrents, ce qui limite la compétitivité des entreprises québécoises. Le mazout est encore un combustible largement utilisé pour chauffer les serres. Comme son coût est élevé, la saison de production est limitée. Pour aider les entreprises à réduire leurs coûts de chauffage, le tarif biénergie DT d'Hydro-Québec sera offert aux exploitations agricoles. Cette mesure cible la conversion du chauffage au combustible (mazout et huiles usées) vers le chauffage électrique pour les exploitations agricoles déjà admissibles aux tarifs domestiques.

Les serres utiliseront ainsi une énergie plus verte, ce qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuera au développement durable de notre agriculture.

Énergie pour la photosynthèse
La production serricole exige l'utilisation de l'éclairage de photosynthèse en période hivernale pour pallier le faible taux d'ensoleillement sous nos latitudes. En offrant une option d'électricité additionnelle adaptée aux particularités de leur mode d'opération et tenant compte des besoins de gestion du réseau, Hydro-Québec permettra aux entreprises d'accroître leur période de production. L'objectif de cette mesure est d'augmenter l'efficacité des entreprises et, surtout, d'assurer l'approvisionnement à l'année de nos épiceries, au bénéfice des consommateurs québécois.

Ces mesures tarifaires pourraient permettre aux entreprises une économie pouvant aller jusqu'à 25 % de leur facture d'électricité.

«Ces mesures soulageront les entreprises en serre et leur permettront d'être plus compétitives et concurrentielles. Les Québécois auront également une meilleure garantie d'une offre de produits québécois à l'année. C'est une formule où tout le monde gagne, tant les entreprises, l'environnement que la société d'État», a tenu à souligner le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, François Gendron.

En plus de ces mesures, Hydro-Québec entend participer à la recherche et au développement sur l'éclairage à diode électroluminescente (DEL) à des fins de photosynthèse pour améliorer l'efficacité énergétique des entreprises serricoles. Hydro-Québec, en concertation avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et les principaux intéressés, travaillera à explorer d'autres avenues porteuses pour le développement du secteur.



GILLES CHAPADEAU
 
 

«Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
  
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La Fédération des producteurs de lait du Québec accueille positivement la Politique de souveraineté alimentaire
La Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) accueille positivement la Politique de souveraineté alimentaire présentée par le gouvernement du Québec. Pour le président de la FPLQ, Bruno Letendre, le secteur laitier québécois, qui est reconnu pour ses produits distinctifs et pour sa contribution durable à l'économie des régions et du Québec, s'inscrit très bien dans les grands axes de la politique annoncée.

La FPLQ est heureuse que la politique réaffirme le soutien accordé par l'État québécois aux outils de mise en marché et de gestion de l'offre, plus nécessaire que jamais dans le contexte actuel pour que les producteurs tirent un revenu équitable du marché, sans subventions. «Nous comptons sur le gouvernement pour veiller à ce que les différents accords commerciaux en cours de négociation, s'ils sont ratifiés, soient cohérents avec la nouvelle politique et la motion unanime de l'Assemblée nationale, adoptée en février 2013, en préservent intégralement la gestion de l'offre, affirme Bruno Letendre. La gestion de l'offre est un modèle agricole équitable qui favorise la souveraineté alimentaire et qui assure aux citoyens un accès à des produits locaux de grande qualité. De plus, les gouvernements et l'ensemble de la société bénéficient des retombées économiques et fiscales du secteur», a-t-il ajouté.

Rappelons que la production laitière procure au Québec quelque 60 000 emplois et contribue à hauteur de 5,1 milliards de dollars au produit intérieur brut, en plus de générer des retombées fiscales de 1,18 milliard de dollars aux trois paliers de gouvernements.  Le Québec est devenu leader canadien dans la production de yogourt (72% de la production canadienne de yogourt) et leader canadien dans la fabrication fromagère, de masse comme de niche (plus de 370 variétés de fromages, 60% des fromages fins produits au Canada). On note d'ailleurs une croissance remarquable des petites fromageries artisanales, hausse de près de 50% (34 à 51) depuis 2000. De plus, le Québec s'est aussi hissé au rang de leader canadien dans la production de lait biologique avec ses 37 millions de litres annuellement, soit 38% de la production canadienne.

Finalement, la FPLQ est satisfaite que la politique annonce des mesures qui favorisent l'achat de produits québécois par le réseau public et les sociétés d'État. Il s'agissait aussi d'une demande de la Fédération. «Cela devrait permettre d'offrir un meilleur accès aux producteurs et aux transformateurs québécois à ces marchés qui représentent une part importante des achats des consommateurs», a conclu Bruno Letendre.



LA FOSSE SIGMA LAMAQUE À VAL-D'OR
 
 

Dans son numéro 61, La Dépêche publie une entrevue avec Mme Martine Ouellet ainsi qu'une entrevue avec le v.-p. Finances d'Osisko, M. Bryan A. Coates, qui semblait avoir oublié les promesses faites aux Valdoriens concernant la fosse Sigma-Lamaque.
  
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Solidarité rurale du Québec salue le dépôt de la Politique de souveraineté alimentaire
Solidarité rurale du Québec salue le gouvernement du Québec pour le lancement de la Politique de souveraineté alimentaire, attendue depuis longtemps. Le milieu agroalimentaire fait face depuis plusieurs années à des défis de taille; il était devenu nécessaire que le Québec se dote d'une vision renouvelée et d'un véritable contrat social pour répondre à nos besoins alimentaires. Le dépôt de cette politique est une belle démonstration de l'ouverture au dialogue et de l'intention du gouvernement à aller plus loin en mettant en place des piliers importants pour faire progresser l'agriculture sur le territoire québécois. La vision sur laquelle s'appuie cette nouvelle politique confirme l'importance de ce secteur pour le Québec.

«Nous nous réjouissons que le gouvernement québécois travaille à redynamiser ce secteur clé de l'économie, essentiel au développement des milieux ruraux. La valorisation de la production et de l'achat local est à la base de l'habitation et du développement dynamique et durable de nos territoires. Cela se fera en mettant de l'avant de nouveaux modèles de développement aptes à répondre à ses besoins de plus en plus nombreux et différents. La politique participera à mettre de l'avant une agriculture accessible et fortement ancrée dans les territoires. Au-delà de sa fonction nourricière, l'agriculture joue également un rôle essentiel dans la transmission de l'héritage culturel, la participation au tourisme vert, la conservation des terroirs, la vitalité des territoires, pour n'en nommer que quelques-uns, d'où l'importance de la mettre en valeur et d'appuyer son développement», souligne Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec.

Déjà en 2007, Solidarité rurale du Québec suggérait d'orienter les actions pour soutenir l'agriculture afin de garantir la souveraineté alimentaire à la population et l'occupation du territoire. D'ailleurs, en 2010, dans son Avis sur l'Occupation des territoires, Solidarité rurale du Québec recommandait, entre autres, de mettre en valeur les circuits courts, d'encourager l'adoption de politiques d'achat des produits québécois par le gouvernement et d'encourager la transformation locale dans une perspective où les communautés peuvent se développer selon une approche qui renforce leur capacité à innover et à prendre en charge leur développement durable. La mise en place d'une politique de souveraineté alimentaire constitue un premier pas pour le développement des secteurs de l'agriculture et de l'alimentation durables au Québec.



LE NORD POUR TOUS
 
 

En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides.
  
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Souveraineté alimentaire: le Québec se dote enfin d'une vision à long terme en agriculture
La Fédération québécoise des municipalités (FQM) accueille favorablement l'annonce faite le 16 mai dernier par la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois,  et le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, de la Politique de souveraineté alimentaire du Québec.

Pour le vice-président de la FQM, M. Richard Lehoux, «il faut se réjouir de voir le Québec se doter d'une vision à long terme pour le secteur de l'agriculture qui, en plus de procurer des milliers d'emplois partout en région, s'avère essentiel pour l'avenir de notre société.»

La FQM salue particulièrement l'axe retenu de développer un secteur bioalimentaire générateur d'emplois, respectueux de l'environnement et contribuant à l'occupation dynamique du territoire québécois. Il en va de même pour l'aide à la relève et la volonté gouvernementale de favoriser l'achat local.

Par ailleurs, la FQM souligne l'ouverture manifestée par le ministre Gendron quant à ses revendications historiques que sont l'harmonisation des usages en milieu agricole et une plus grande flexibilité dans la zone verte.  «La multifonctionnalité en territoire agricole est souhaitable et elle contribue à la vitalité des territoires. Des modifications en ce sens devront obligatoirement faire partie des changements annoncés à la Loi sur la protection du territoire agricole», fait valoir M. Lehoux.

Le déploiement de plans de développement de la zone agricole (PDZA) arrimés aux schémas d'aménagement des MRC va également dans le sens des revendications de la FQM et constituera certainement une avancée majeure.

La FQM salue la création de la Table de concertation des partenaires du bioalimentaire québécois qui lui permettra de faire valoir les préoccupations du milieu municipal en ce qui concerne l'aménagement de la zone agricole.

«Si la politique énonce des intentions intéressantes qu'il importe de saluer, la FQM veillera à ce que ces intentions se traduisent dans les faits par des actions concrètes», de conclure M. Lehoux.



François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

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Table de concertation des partenaires du bioalimentaire québécois - Les partenaires réunis pour une première fois!
Dans la foulée du lancement de la Politique de souveraineté alimentaire, la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, et le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, ont rencontré le 16 mai dernier, pour la première fois, les membres de la Table de concertation des partenaires du bioalimentaire québécois. La Table a pour mandat d'apporter un éclairage au ministre et au gouvernement sur la mise en œuvre de la nouvelle politique ainsi que sur différentes questions d'intérêt concernant le développement du secteur bioalimentaire.

«Tout en rassemblant les acteurs du milieu, la Politique de souveraineté alimentaire engendrera des bénéfices indéniables pour l'ensemble des Québécois, à la fois comme consommateurs et comme citoyens. Elle constitue un projet collectif mobilisateur qui mettra à profit, de façon durable, le potentiel du secteur bioalimentaire pour l'économie du Québec», a mentionné M. Gendron

«Le succès de la Politique repose sur la capacité du milieu à se concerter. Je suis donc très heureux du déroulement de cette première rencontre, au cours de laquelle nous avons discuté des actions prioritaires à mener pour amorcer la mise en œuvre de la Politique de souveraineté alimentaire. Une quarantaine de pistes d'action ont été proposées et les travaux de la Table ont permis de convenir des actions prioritaires à mettre en avant afin de passer rapidement à l'action», a indiqué M. François Gendron.

Précisons que la Table est composée de 22 personnes nommées par le ministre, qui préside lui-même aux travaux. Elle réunit les hauts dirigeants des organisations jugées les plus représentatives des différents maillons du secteur bioalimentaire et les partenaires intéressés de la société québécoise.

Ainsi, plus d'une quinzaine d'organisations y participent. Elles sont issues:
  • du secteur de la production et de la capture;
  • des coopératives et de la transformation alimentaire;
  • du commerce des aliments;
  • du secteur de la restauration;
  • du milieu du savoir et de l'innovation;
  • du monde municipal et rural;
  • du domaine environnemental et de celui de la représentation citoyenne.