La Dépêche - Programmation 2010 des travaux routiers en Abitibi-Ouest

(Amos, le 10 mars 2010) Le député et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, est heureux de la programmation des travaux routiers du ministère des Transports (MTQ) en ce qui concerne le comté d’Abitibi-Ouest.

Sur les 86 M$ qui seront investis dans le réseau routier de l’Abitibi-Témiscamingue, près de 28 M$ le seront dans le comté d’Abitibi-Ouest. Pour François Gendron, il s’agit d’une bonne nouvelle à plusieurs points de vue. « Premièrement, je suis heureux de remarquer un bel équilibre dans les investissements entre les 3 circonscriptions de notre région. Deuxièmement, dans une lettre envoyée à la ministre des Transports, en novembre 2009, je ciblais certains travaux jugés urgents pour le comté d’Abitibi-Ouest. De les voir inclus dans la programmation pour 2010-2011 me soulage et me permet de mettre enfin certains dossiers derrière moi, par exemple, le tronçon de la route 111 entre Launay et Trécesson », a expliqué le député d’Abitibi-Ouest.

S’il se réjouit de ces investissements, François Gendron apporte cependant certains bémols en ce qui à trait à trois dossiers en particulier : le pont Émery-Sicard, l’urbanisation dans le secteur du village de Taschereau et l’entrée est de la ville d’Amos. Concernant le premier, il faut rappeler que ce projet a déjà été annoncé dans la programmation de l’année dernière. Tout comme les gens de Saint-Maurice-de-Dalquier, le député d’Abitibi-Ouest est donc impatient. Ce qu’il souhaite, c’est que l’appel d’offres soit lancé rapidement et que les travaux débutent dans les meilleurs délais possible.

Au sujet de Taschereau, les travaux requis dans le secteur urbain du village et à l’intersection des routes 111 et 390 sont dans les cartons du MTQ depuis 2006. « En 2006, le cabinet de la ministre déléguée aux Transports de l’époque, Julie Boulet, parlait d’une priorité. Imaginez ce qu’elle est aujourd'hui! », a ironisé François Gendron.

En ce qui concerne l’entrée est de la ville d’Amos, François Gendron partage entièrement l’amertume exprimée par le maire Ulrick Chérubin. Chantier débuté en 2002, il demeure encore aujourd’hui deux tronçons à retoucher afin de finaliser ce projet, incluant une zone dite contaminée. Selon le député d’Abitibi-Ouest, le MTQ devrait cesser de tergiverser et mener à terme dès cet été, pour l’une des deux parties du tronçon à terminer, ces travaux entrepris il y a déjà trop longtemps.