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Lettre d'un Internaute à M. Béchard

Monsieur Béchard,
 
Lorsqu'Armand Couture, alors PDG d'Hydro-Québec, sous la gouverne libérale a mis fin au développement du projet de «Moteur-roue», la peur des autorités politiques était qu'Hydro-Québec y engloutisse entre 500 M$ et 1 G$.
 
Actuellement, en étant très conservateur, les plus de 4 millions d'atomobilistes engloutissent un minimum de 50$ par semaine en carburant, multiplié par 52 semaines par année, pour un montant total qui dépasse les 10 G$. Si on ajoute qu'une quantité importante de ce carburant est consommée dans les embouteuillages d'un réseau routier incomplet autour de Montréal, à 1,35$/litre, des décisions importantes s'imposent, si l'on ne veut pas s'appauvrir encore davantage.
 
A 6 $ d'électricité pour un aller-retour Montréal-Québec, versus le 50$ qu'il en coûte en carburant, pour le même parcours, le moteur-roue avait-il un avenir? Et que dire de cette sortie massive d'argent des frontières du Québec, alors que l'électricité nous appartient. Peut-on encore être un joueur dans le développement de la voiture électrique, ou sommes-nous condamné à devoir assister impuissant à la perte de tous les emplois manufacturier? René Lévesque nous a donné Hydro-Québec, à nous de s'en servir.
 
Dans tous les gouvernements, il y a des ministres qui inspirent les fonctionnaires, ce qui amènent ces derniers à se dépasser, êtes-vous un de ceux-là, monsieur Béchard?
 
André Mainguy
Longueuil, Québec