(1er novembre 1999)Nous sommes encore sous le charme des
histoires et des chansons de Pierre
Barouh, en spectacle dimanche soir au Cabaret de la dernière chance.
Monsieur Barouh souhaite que chacun de ses spectacles soit unique
et celui qu'il a
présenté au Cabaret hier soir était tout simplement un moment magique.
HEUREUX PROPOS DU FESTIVAL
En fin d'après-midi de ce lundi, plusieurs invités quittaient
Rouyn-Noranda dont la comédienne Anick Lemay du film L'îLE DE
SABLE. Anick qui vivait sa première expérience au Festival en repart
très
heureuse. Plusieurs personnes lui avaient vanté la chaleur et l'accueil
de
l'événement avant son arrivée. Elle se demandait jusqu'à quel
point c'était vrai. Elle avoue: "Je vais dire la même "maudite affaire"
quand je vais revenir à Montréal." À ses côtés, Jean-François Rivard, le
réalisateur québécois du court-métrage KUPROQUO était particulièrement
volubile. Alors que son film est encore tout frais, il s'étonne à chaque
représentation de la réaction du public. Il participe aux sorties du
Festival
CHOA-Rock Détente qui consistent à déplacer films et invités dans
différentes
villes de la région. ( Amos, La Sarre, Val-d'Or et Ville-Marie) . À ceux
qui se demandent, comment lui est venu la question de Jérémie dans le
film,
Jean-François Rivard raconte: "Lorsque j'étais petit, ma cousine plus
vieille que moi, aimait me chanter des chansons obscènes. Elle m'avait
aussi raconté une blague sur la sodomie que je racontais sans la
comprendre.
Mon père me trouvait drôle jusqu'à ce que je lui demande de me
l'expliquer."Et quelle est la question de Jérémie dans KUPROQUO? Vous
le saurez peut-être bientôt puisque le film de Jean-François Rivard doit
être
jumelé à un long-métrage qui sera présenté dans les salles commerciales
du
Québec d'ici peu.
UN APRÈS-MIDI DE FOUS RIRES
Alors que les cinéphiles commençaient à croire que les
organisateurs avaient
commandé l'été indien pour cette 18e édition, ils ne se sont tout de
même
pas fait prier pour regarder LA PATINOIRE, du belge Jean-Philippe
Toussaint
en ce beau lundi après-midi ensoleillé. La salle bondée a manifestement
adorée
les péripéties de cette équipe de cinéma qui tourne un film sur une
patinoire.
Juste avant, le réalisateur québécois Alain Jacques avait séduit les
festivaliers
avec son court-métrage LE P'TIT VARIUS et le public a craqué pour le
jeune comédien Samuel Robichaud. Pour clore l'après-midi, les
organisateurs ont proposé aux festivaliers le film québécois MATRONI ET
MOI.
Comme il fallait s'y attendre, ici comme ailleurs, le public a beaucoup
ri.
Peu de gens pouvaient confirmer hors de tout doute leur préférence entre
la pièce
ou le film; les discussions allaient bon train.
LES FRANÇAIS À L'HONNEUR
Le réalisateur français Jean Charles Tacchella, présent au
Festival depuis
l'ouverture, présentait enfin ce soir son film LES GENS QUI
S'AIMENT. Les festivaliers ont retrouvé avec plaisir Jacqueline Bisset
et
ont particulièrement apprécié le jeune couple du film, interprété par
Julie Gayet
et Bruno Putzulu.
Le réalisateur français Stéphane Brizé accompagné de la
comédienne Florence
Vignon a tenu a rapporté un souvenir du Festival lors de la présentation
de son
film LE BLEU DES VILLES. Il a spontanément photographié les
festivaliers. La
soirée a pris fin avec un coup d'oeil sur le court-métrage français
proposant six productions. Malgré l'heure tardive, plusieurs
festivaliers
ont encore pris la route qui mène au Cabaret de la dernière chance ce
soir pour
découvrir le groupe Maude Grenier et son trio (Anne Wolf, Cédric
Waterschool,et Jan De Haas), artistes venus de Belgique.
Ce mardi 2 novembre:
Entre autre du Québec:
Le réalisateur Rodrigue Jean ainsi que les comédiens Louise Portal
et Patrice
Godin présentent FULL BLAST.
Le comédien canadien Kevin Zegers présente FOUR DAYS.
À surveiller:
LA DILETTANTE de France avec Catherine Frot
LA FILLE SUR LE PONT de Patrice Leconte
À suivre...
Danièle Laforce
La Dépêche