Le Regroupement des comités logement et associations
de locataires du Québec demande l'abolition de la coupure
pour partage de logement dès le prochain budget.
Selon le Regroupement, l'abolition partielle de la coupure
pour partage de logement n'est pas suffisante: «Les locataires
vivant de prestations d'aide sociale ont besoin de la totalité
de leur chèque pour faire face aux coûts croissants
de leur logement.» Le Regroupement des comités logement
et associations de locataires du Québec (RCLALQ) demande
que la coupure soit totalement abolie dans le prochain budget
provincial. Le gouvernement du Québec ayant les argents
suffisants pour répondre à cette demande maintenant.
Le RCLALQ, tout comme les autres organismes de défense
des droits des personnes assistées sociales, revendique
depuis plus de dix ans l'abolition de cette coupure. Il a fallu
une décision de la Cour supérieure favorable à
une prestataire de la sécurité du revenu, aux prises
avec un handicap, qui contestait la coupure de partage de logement
parce qu'elle cohabitait avec un homme handicapé intellectuel.
Pour le RCLALQ, le «secours mutuel» que reconnaissait
la Cour supérieure pour ces personnes ayant des handicaps
est essentiellement la raison pour laquelle les personnes assistées
sociales doivent cohabiter avec d'autres personnes afin de pouvoir
subvenir à leurs besoins avec une aussi faible prestation.
Le Regroupement termine en indiquant que pendant que le ministre
des Finances fait des intérêts sur les Transferts
sociaux canadiens qu'il ne veut pas dépenser, des prestataires
d'aide sociale ont de la difficulté à payer leur
loyer, l'électricité, le chauffage. Ce n'est pas,
dans trois ans, à la veille des prochaines élections,
que ces gens auront besoin de cet argent. C'est maintenant!
Source: Denis Cusson